L’écriture, est-ce une passion, un passe-temps, une nécessité ? Qui d’autre pour répondre qu’un grand écrivain ?
Mois : juillet 2021
Edgar Mittelholzer – Le temps qu’il fait à Middenshot
Quelle est donc cette œuvre étonnante qui mélange les genres pour offrir un texte décalé, beau et déglingué, tant il nous confronte à des situations absurdes pour les pousser jusqu’à leur paroxysme… C’est un roman inclassable, ne comptez pas sur moi pour le mettre dans une case : il n’y rentrerait pas.
Yan Lespoux – Presqu’îles
Les nouvelles ne restent-elles pas un genre trop peu lu parce qu’on lui préfèrerait l’ampleur d’une histoire qui s’étend sur un grand nombre de pages et constitue un voyage au long cours ? Ce serait oublier que la grande qualité des nouvelles réussies - et c’est le cas de celles de Yan Lespoux - est de parvenir à saisir les fulgurances, l’essentiel d’une vie… parce qu’elles ont le génie de se placer au moment exact où tout bascule.
Daisy Johnson – Sœurs
Imaginez une maison dans les North York Moors - la terre des sœurs Brontë - où une mère serait venue mettre à l’abris ses deux filles adolescentes, malgré l’inconfort et l’isolement… Que se serait-il passé au lycée d’Oxford pour justifier cette fuite ? Le lecteur pressent quelque drame inavouable…
Michel Jean – Maikan
Canada, 1946 - Sur une « île aux odeurs de terre humide, de varech et de sel » se tient le pensionnat de Fort George, un établissement catholique réservé aux autochtones… L’endroit pourrait être idyllique mais… Que se passe-t-il entre les murs du Fort ? Quel virage terrifiant et fatal la vie de certains enfants vient-elle de prendre alors qu’ils vivaient jusque là au cœur de la nature, entourés de leur famille et selon des mœurs ancestrales ?
ASLI ERDOGAN – Requiem pour une ville perdue
Si le monde était un chant, il aurait la matière dense d’un texte d’Asli Erdoğan, son infinie poésie et ses profondes inflexions qui disent la vie et l’émotion, la mort, l’amour, la guerre.