littérature·Mes auteurs de prédilection

PIERRE CENDORS

Je ne pensais pas pouvoir découvrir encore un auteur qui me bousculerait autant, un auteur qui me porterait le même coup au cœur que le jour où j’ai découvert Julien Gracq puis Paul Auster un peu plus tard…
Ce n’est pas rien, ces deux auteurs pour moi sont majeurs, ils constituent les fondations de l’édifice littéraire que les lectures ont peu à peu construit dans mon imagination.

Pierre Cendors vient les rejoindre et c’est troublant de penser que jamais je n’avais croisé ses romans ni même entendu son nom.
Jamais avant la rencontre en live avec l’éditeur Frédéric Martin et son équipe @le.tripode (#varionsleseditionsenlive, tellement merci à son organisateur !)

J’ai cette sensation d’avoir évolué dans les vastes contrées de la littérature en ayant mal discerné un élément clé du paysage…

La lecture m’a révélé un espace paradoxal que j’ai eu l’impression d’avoir foulé déjà sans jamais y avoir mis les pieds auparavant, et j’ai ressenti une étrange impression de familiarité avec une œuvre inconnue pourtant.
J’ai compris qu’il se passait quelque chose : ce que l’on appelle une révélation.
Pardon pour la grandiloquence mais je ne vois pas d’autre mot.

C’est un peu comme si j’avais découvert un territoire riche mais inconnu, comme si j’avais été cette exploratrice qui accoste sur une île ne figurant sur aucune carte, ou encore ce chercheur d’or mettant par hasard la main sur un lit de pépites.

Pourquoi pareille fascination ?
Je ne sais pas si tout s’explique…
Mais ce que je sais, c’est que l’atmosphère des romans de Pierre Cendors est saisissante et qu’à peine quelques pages tournées, le lecteur entre dans un songe.
La matière même de ses romans est tissée dans le rêve.
Les lire c’est entrouvrir une porte sur l’imaginaire, entrer dans un monde fascinant et ne plus avoir envie de rebrousser chemin.

La langue imprime une profondeur au propos, une poésie et une grâce qui remuent le lecteur, elle transmue le rêve en un espace à la fois tangible et fantasmé et délivre son intention : celle de dire la profondeur sous la surface, d’exprimer la solitude, l’amour et la mort dans des constructions romanesques parfois vertigineuses.

Je n’ai lu encore que Silens Moon et Archives du vent.
Je lirai tout ce que Pierre Cendors a écrit pour que se poursuive l’exploration de cette terre magnifique.
Et je relirai encore.

Mais il me reste une question : pourquoi cet auteur n’est-il pas connu bien davantage ?
Comme je ne trouve pas de réponse satisfaisante, il me semble plutôt qu’il faut œuvrer à le mettre en lumière.
Voilà pourquoi je n’ai de cesse d’évoquer ses œuvres, afin que d’autres lecteurs que moi soient soumis peut-être à leur tour à ce charme puissant qui les emportera vers de nouvelles rives.
Comme je l’ai dit déjà, c’est un voyage sans retour…

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