Aimez-vous les légendes et les mystères ?
Connaissez-vous ceux du Fantôme de l’Opéra ?
Créée par Gaston Leroux dans son roman éponyme, la légende s’est développée, enrichie et nourrie depuis 1910 dans les genres artistiques de la comédie musicale et du cinéma.
Elle fascine parce qu’elle prend place dans un lieu extraordinaire, un lieu de fastes et de plaisirs luxueux : le Palais Garnier.
Cet ouvrage édité par les Editions du patrimoine et le Centre des monuments nationaux s’intéresse de près à cette légende, au roman dans lequel elle prend forme et à l’auteur qui l’a conçue, parce que ces éléments constituent un angle original et romanesque pour qui souhaite se documenter sur l’extraordinaire Palais Garnier dans lequel elle a vu le jour.
Entre anecdotes et faits historiques, l’ouvrage livre les secrets de l’édifice.
Le lecteur apprend ainsi que le premier bal masqué eut lieu en 1716 et que l’on y portait des diamants à profusion.
On lui révèle la vérité sur le lustre du palais Garnier : s’est-il un jour écrasé sur le public comme le raconte Leroux dans son roman ?
Et saviez-vous qu’un lac existe sous l’opéra ?
Ou encore que la comédie musicale a été vue par 140 millions de spectateurs depuis sa création à Londres en 1996 ?
Promenade insolite à travers un bâtiment exceptionnel, cette lecture est très plaisante.
J’ai particulièrement aimé l’aspect non conventionnel de l’ouvrage : c’est par l’anecdote et l’intrigue, par les nombreuses références au roman que l’on découvre les facettes de l’édifice.
Et au fil des pages, c’est au milieu de la riche iconographie, couvertures de roman, affiches, huiles sur toile, schémas, que nous sont révélés les secrets des petits rats de l’opéra, du cabinet directorial ou des loges truquées des chanteuses lyriques.
Extrait :
« Le fantôme de l’Opéra ? Aujourd’hui chacun de nous l’a rencontré, nous croyons tous le connaître. Qui n’a en mémoire son masque blanc, celui qu’il arbore dans la célèbre comédie musicale applaudie dans le monde entier depuis plus de 30 ans ? Bien sûr qu’il existe – puisqu’il fait désormais partie de l’imaginaire de plusieurs générations. Incontournable, on bute littéralement sur ce loup blanc, même dans son antre légendaire d’origine, le palais Garnier à Paris, où il avait, lorsqu’il le hantait vers 1881, une toute autre tournure. »
Quand le roman est publié, Leroux est déjà très connu puisqu’il a publié les deux grands succès de sa carrière : Le Mystère de la chambre jaune, en 1907 et Le Parfum de la dame en noir, en 1909.
Cette nouvelle histoire pleine de mystères lui assure un succès certain.
Souvenez-vous, voici comment le roman débute :
« Le fantôme de l’Opéra a existé. Ce ne fut point, comme on l’a cru longtemps, une inspiration d’artistes, une superstition de directeurs, la création falote des cervelles excitées de ces demoiselles du corps de ballet, de leurs mères, des ouvreuses, des employés du vestiaire et de la concierge. »
Voilà un ouvrage qui m’a donné très envie de relire le roman de Gaston Leroux et surtout de me rendre à nouveau dans le mythique palais Garnier.
Aux éditions du patrimoine
Centre des monuments nationaux
OK. Je veux ce livre dans ma bibliothèque ! Je suis fascinée par le fantôme de l’opéra depuis plusieurs années et il a l’air superbe ! Olala. Merci pour la découverte 😀
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Oui il est superbe ! Et il dévoile tout des coulisses de l’Opéra, il reprend la légende et nous donne très envie de retourner sur les lieux 😃
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