Dernier roman de Pete Fromm, La Vie en chantier vient de paraître chez Gallmeister
Pete Fromm aime les points de bascule et les confrontations avec l’adversité. Il place souvent ses personnages à un moment clé de leur vie, quand le fil se rompt.
Comment vont-ils réagir à l’épreuve ?
Et comment l’épreuve va-t-elle façonner leur personnalité ?
Dans Mon désir le plus ardent, la sclérose en plaques s’invitait dans le couple que formaient deux jeunes amoureux de l’Oregon.
Dans son nouveau roman, le couple de Marnie et Taz est défait dès les premières pages : Marnie meurt en couches d’une embolie pulmonaire laissant sa petite fille aux soins de son mari que rien n’a préparé à une situation si tragique.
Dans un décompte des jours qui cumulent les difficultés comme les joies de la paternité, Pete Fromm offre un récit tendre dans lequel le pathos n’a pas sa place.
Il ne s’agit pas de savoir si Taz va s’en sortir ni de le prendre en pitié.
Il s’agit de vibrer à ses côtés de cet apprentissage dont rien ne saurait le détourner.
J’ai regretté la place prédominante des dialogues et j’aurais préféré lire plutôt des belles descriptions du Montana. Puisque Pete Fromm habite cet état, il pourrait nous le livrer dans de belles évocations à toutes les saisons ?
Mais ce n’est pas le propos et ce serait un autre livre.
Si vous aimez Pete Fromm, vous retrouverez l’humanité dont il sait toujours faire preuve.
Chez Gallmeister