Connaissez-vous Maggie O’Farrell ?
En mars 2019, elle a publié son dernier roman en France : I am, I am, I am.
En quelques mots clés, son portrait : Coleraine, 8 romans, rédactrice en chef, Charlotte Brontë, Costa Novel Award.
De façon plus explicite, voici comment ces mots clés s’articulent autour d’une vie déjà bien pleine…
Née en 1972 en Irlande du Nord (Coleraine), et après une enfance au Pays de Galles et en Ecosse, Maggie O’Farrel vit aujourd’hui de sa plume à Londres avec sa famille. Elle a trois enfants et est mariée à l’écrivain William Sutcliff.
Journaliste et notamment critique littéraire, elle choisit ensuite de laisser son poste de rédactrice en chef à la rubrique Littérature de l’Independant of Sunday pour se consacrer entièrement à l’écriture.
Son premier roman « Quand tu es parti » est en effet un succès international et reçoit le Betty Trask Award, ce qui lui permet d’envisager sereinement une carrière de romancière : 7 romans suivent.
2005 la couronne à nouveau d’un prix, le Somerset Maugham Award pour « La distance entre nous » et elle reçoit en 2010 le Costa Novel Award pour « Cette main qui a pris la mienne ».
Dans la page Biographie de son site internet, elle mentionne les écrivains qu’elle admire et ceux qui ont eu une influence sur son œuvre.
Charlotte Brontë, Charlotte Perkins Gilman et Albert Camus sont cités comme des écrivains importants par leur capacité à avoir changé sa vision du monde dès l’adolescence, tandis qu’elle évoque une admiration plus récente pour Margaret Atwood, Virginia Woolf, Tolstoï, Edith Wharton, Angela Carter.
Son dernier roman « I am, I am, I am » est ainsi présenté par son éditeur :
« Poétique, subtile, intense, une œuvre à part qui nous parle tout à la fois de féminisme, de maternité, de violence, de peur et d’amour, portée par une construction vertigineuse. Une romancière à l’apogée de son talent. »
Extrait :
« Il y a ce cou, qui a manqué être étranglé par un violeur en Écosse.
Il y a ces poumons, qui ont cessé leur œuvre quelques instants dans l’eau glacée.
Il y a ce ventre, meurtri par les traumatismes de l’accouchement…
Dix-sept instants.
Dix-sept petites morts.
Dix-sept résurrections.
Je suis, je suis, je suis.
I am, I am, I am. »