Un inédit pour fêter dignement le bicentenaire de la naissance de Walt Whitman

Qui ne connaît pas Walt Whitman, le grand poète américain qui chante la nature, enjoint son lecteur à cueillir le jour dans son recueil « Feuilles d’herbe » dont l’épicurisme vibre d’un lyrisme inoubliable ?

Mais qui savait qu’il avait écrit un roman d’apprentissage dans lequel un jeune héros orphelin évolue dans les rues de New-York et tente de découvrir les mystères de son identité ?

Personne… puisque ce roman parut en feuilleton en 1852 de façon anonyme et que ce n’est que tout récemment qu’un jeune universitaire en fit la découverte !

C’est toujours émouvant de lire ainsi un roman qui a échappé à la critique et semble avoir traversé les années, vierge de tout commentaire.

Le Castor Astral propose aux lecteurs français de découvrir cette œuvre inédite et qui s’inscrit dans la tradition des City Mysteries chers aux auteurs du XIXe siècle.

Le narrateur Jack Engel se remémore ses souvenirs d’enfance lorsque « jeune vagabond à la dérive » vivant la faim et la misère dans les rues de New-York, il est recueilli par un laitier, puis devenu apprenti avocat, remonte la piste de ses origines…

Ce récit fluide et enlevé est agréable à lire, émouvant même, comme si l’on effleurait du doigt les cahiers d’un jeune écrivain en devenir, ignorant pourtant quel succès retentissant il connaîtrait.

Sans trop en dire, j’ai trouvé que les confessions du personnage en prison contenait en germe le lyrisme qui caractérise Whitman…

Ce roman est décidément surprenant, laissons-nous emporter et célébrons le bicentenaire de sa naissance en lisant cet inédit, en relisant Les Feuilles d’herbe !

« Nous étions des vagabonds sur la face de la Terre, même si nos voyages ne nous menaient pas plus loin qu’aux limites de la ville et que les lieux que nous fréquentions n’étaient pas distants de plus de quelques kilomètres. »

Au Castor Astral