Baudelaire illustré par la peinture symboliste et décadente
« Car j’ai de chaque chose extrait la quintessence,
Tu m’as donné ta boue et j’en ai fait de l’or. »
Voilà le sublime projet de Baudelaire dans Les Fleurs du Mal : extraire la beauté du mal, transformer par une magique opération poétique le laid, le Néant, le désespoir et la mort en une matière noble et servie par une langue qui imprime à chaque vers une image puissante dans l’esprit du lecteur.
Alors quand les #editionsdianedeselliers choisissent de donner un prolongement à cette grande œuvre en l’illustrant par la peinture symboliste et décadente du XIXe, c’est le monde de Baudelaire qui semble surgir des pages, ses fantasmes, ses rêves torturés ou ses idéaux de beauté, exposant la lumière autant que la noirceur, le mal autant que l’éphémère bonheur.
Amplifiée par la peinture, la poésie de Baudelaire trouve ici une extraordinaire résonance et c’est toute une époque qui semble avoir été traversée par cette même oscillation entre Spleen et Idéal, fascination pour la mort et célébration de la beauté, dans une étrange et fantastique atmosphère fin de siècle…
Voilà, mon amour pour la poésie baudelairienne s’en voit décuplé, et c’est peu dire !!
Extraordinaire expérience que de relire ces Fleurs vénéneuses illustrées.
Et si comme moi vous êtes sensibles à l’alliance de la littérature et de la peinture, la petite collection des éditions Diane de Selliers permet de s’offrir ce très bel ouvrage à un prix accessible…
Très belle idée pour les fêtes qui maintenant approchent…
Merci aux @editionsdianedeselliers pour ce très beau cadeau.
Moonpalaace 